Les retables et statues

Les retables

L’autel de marbre polychrome a été maintenu à sa place. Sur le devant l’agneau mystique se détache tout blanc, à l’intérieur d’un cercle de marbre gris, entre deux compartiments également blancs… La table au rebord mouluré ne porte qu’un seul gradin de marbre polychrome sur lequel se dresse le tabernacle… Le retable s’articule en trois compartiments largement étalés.

Au centre, deux colonnes de marbre noir à chapiteau corinthien doré supportent l’entablement orné d’une frise et le fronton curviligne au milieu duquel s’inscrit le monogramme du Christ entre deux guirlandes enrubannées. Tout l’espace intérieur est occupé, non pas par un tableau comme il est d’usage, mais par un bas relief représentant la transfiguration. au sein d’une nuée de gloire, le Christ se montre en compagnie de Moïse et de Elie tandis qu’en bas les trois apôtres adoptent des attitudes très différentes, l’un comme en extase, le deuxième les mains jointes et l’autre prosterné par terre. L’étage supérieur est fait d’une large niche encadrée de pilastres à chutes de fleurs. De chaque côté, un ange en pied à demi assis déploie ses ailes. Dans la niche supérieure, un Christ aux liens revêtu d’un manteau de pourpre. Contraste entre la gloire qui est le partage du fils de Dieu et la dérision à laquelle il est soumis par les hommes.

Dans les niches latérales, côté évangile, on y voit un saint Pierre avec la tiare et la chape, côté Epître, saint Paul en robe rouge et en manteau brodé d’or. Au dessus de l’entablement, deux médaillons à l’intérieur de fausses lucarnes, figurent en bas relief deux bustes qui se regardent, sans doute le Christ et la Vierge.
Classique par sa composition, bien que plus large que haut, relativement sobre dans son ornementation, ce retable de Naizin de 1699 compte parmi les plus intéressants du Morbihan. Il a été classé monument historique en 1965.

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La chapelle méridionale est dédiée aux saints Cosme et Damien. Leurs deux statues en habit de médecin occupent deux niches jumelles au centre du retable, entourées de guirlandes et de chutes de fleurs. Quatre colonnes corinthiennes délimitent les compartiments et, en outre,deux pilastres encadrent les niches des ailes où se voit d’un côté sainte Anne enseignant la Vierge(en pierre du XVI ème siècle), et de l’autre une vierge à l’enfant assise. Celle-ci tient son enfant debout sur son genou, iconographie assez inhabituelle à cette époque.

L’entablement s’étire d’un bout à l’autre du retable, avec des ressauts au droit des colonnes et se courbe dans le corps central. L’étage supérieur se trouve un peu réduit. Au-dessus des ailes sont représentés dans des médaillons, à mi-corps un abbé et un moine. Au milieu, sur un socle analogue à celui du retable majeur, entre deux à pots-à-feu et une double guirlande, dans une sorte de cartouche cintrée figure, en bas-relief le Père Eternel qui lève trois doigts pour signifier la trinité. Son autre main porte une boule dorée symbolisant la terre. L’ensemble du retable est en pierre calcaire tendre, avec des colonnes de marbre  noir, il date de la fin du XVII ème siècle.

L’autel est en bois, au forme d’un tombeau galbé. On y a posé la statue du Sacré-Coeur sur le tabernacle. Sur la gauche du tabernacle, on retrouve les deux statues procéssionales des Saints Cosme et Damien. Il a été classé Monument Historique en 1965, et restauré en 1997.

L’autel adossé à l’est porte sur son tabernacle une statue de Notre Dame de Lourdes. La chapelle est en effet consacrée à la Vierge, comme le prouve le tableau de l’apparition de la Salette peint en 1858, il a été acheté en 1860 par le Père Rozo, le Recteur de l’époque. On remarque également le monogramme de la Vierge incorporé à l’entablement et même la statue de la niche supérieure, où, semble-t-il, elle figure les mains jointes, dans l’attitude de la mater Dolorosa. Le retable est des plus simples : quatre colonnes, trois compartiments, des pilastres de chaque côté, des niches latérales, un angelot isolé, au dessus des statues de saint Cornely et de saint Jean-Baptiste, un entablement linéaire qui se brise en forme de trapèze pour le corps central. La niche supérieure paraît presque plus riche avec ses pilastres, ses ailerons et ses pots-à-feu. 

En plus de chaque côté du tabernacle, deux statues en plâtre, saint Joseph et une Vierge à l’enfant. Ce retable est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monument Historique en 1982. Il a été restauré en 2001.

Les statues de l’église

Voici quelques photos des statues de l’église, notamment Jeanne d’Arc, Sainte Thérèse de l’enfant Jésus mais également la Vierge à l’enfant, Notre Dame de Lourdes, Sainte Anne ou encore Saint Joseph. Vous trouverez davantage d’informations sur Saint Cosme et Saint Damien sur leur page dédiée.

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